Le 18 décembre 2014 - Le ministre des Affaires étrangères John Baird a fait aujourd'hui la déclaration suivante à la suite de l'adoption, par l'Assemblée générale des Nations Unies, de la résolution sur la situation des droits de l'homme en Iran :
"L'adoption de cette résolution présentée par le Canada montre que la communauté internationale condamne toujours le bilan lamentable de l'Iran en matière de droits de la personne. Le Canada se réjouit de l'appui que cette résolution a reçu et réaffirme au peuple iranien que sa dignité demeure au premier plan.
Cette résolution indique clairement aux défenseurs des droits de la personne en Iran qu'ils ont toujours notre soutien indéfectible. Elle attire aussi l'attention de la communauté internationale sur la situation atroce des droits de la personne en Iran et exhorte le régime clérical de Téhéran à respecter ses obligations ainsi que ses promesses de réaliser une réforme digne de ce nom.
Il est grand temps pour le président Rohani de respecter les engagements de l'Iran et de renverser la tendance quant à son bilan de plus en plus lourd en matière des droits de la personne, son soutien matériel continu du terrorisme et ses ambitions nucléaires soutenues. Le Canada continuera de défendre les droits des personnes persécutées et d'être une voix pour toutes les personnes muselées par les mesures répressives de l'Iran."
Document d'information - Résolution des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran
Le Canada continue d'être un chef de file et un ardent défenseur des droits de la personne au sein de la communauté internationale.
Pour la douzième année consécutive, et de concert avec un groupe interrégional de pays, le Canada est le principal coparrain de la résolution présentée à l'Assemblée générale des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran. Cette résolution se fonde sur des rapports annuels du secrétaire général des Nations Unies et du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran qui reposent sur des renseignements de la société civile et des rapports diplomatiques crédibles.
Cette résolution, qui réitère les préoccupations de la communauté internationale, affirme que la situation des droits de la personne en Iran reste déplorable. L'Iran continue de manquer à ses engagements et à ses obligations en matière de droits civils et politiques, en vertu du droit international et de ses propres lois nationales. Les violations des droits de la personne commises de longue date, comme l'exécution de jeunes délinquants et la persécution des minorités religieuses et ethniques, se poursuivent malgré les efforts déployés par la communauté internationale et la société civile iranienne. Au cours de la dernière année, on a observé une forte hausse de l'application de la peine de mort en Iran. La torture est une pratique courante, systématique et généralisée dans le pays, tout particulièrement dans le système carcéral. Les droits des femmes ne cessent d'être brimés, et le gouvernement de l'Iran s'est employé sans retenue à limiter la liberté d'expression et à museler les médias, notamment par le harcèlement, l'intimidation, la poursuite judiciaire, la détention et, parfois, l'application de la peine de mort.
Par cette résolution, la communauté internationale veut encourager la mise en œuvre d'une véritable réforme durable des droits de la personne en Iran. Elle appelle à l'adoption de mesures concrètes pour mettre fin aux plus graves des violations des droits de la personne en Iran, comme la persécution des minorités religieuses et ethniques, la discrimination à l'égard des femmes et l'oppression des utilisateurs de médias sociaux.