Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a ordonné l'exécution de 15 dignitaires du régime cette année, dont certains pour s'être plaints des politiques mises en œuvre par le numéro un, ont annoncé mercredi 29 avril les services de renseignements sud-coréens.
Parmi eux figuraient deux personnalités qui avaient le rang de vice-ministres, a rapporté l'agence sud-coréenne Yonhap, qui cite des députés ayant assisté à une réunion d'information des services de renseignements nationaux (NIS).
Ils ont été exécutés car ils s'étaient plaints des directives du jeune dirigeant nord-coréen, ont expliqué les députés. La dynastie communiste au pouvoir règne d'une main de fer sur ce pays hermétique et secret depuis plus de six décennies et le culte de la personnalité y est abondamment pratiqué.
D'après le NIS, Kim Jong-un ne fait qu'imiter son père et son grand-père et mène régulièrement des purges et des exécutions pour s'assurer discipline et fidélité.
A la fin de 2013, il avait fait exécuter son oncle et ancien mentor, Jang Song-thaek, accusé entre autres de corruption et de trahison. Jang avait aidé le dirigeant nord-coréen, qui était alors inexpérimenté, à consolider son pouvoir lorsqu'il avait succédé à son père Kim Jong-il en décembre 2011.
D'après les analystes, Kim Jong-un pourrait avoir pris ombrage au bout d'un moment de son influence.