Plan du site
Journée contre la peine de mort : l'ONU appelle à la mobilisation
communiqué de presse du 10 octobre 2015 - Organisation des Nations Unies
10 octobre 2015 – A l'occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort qui est célébrée chaque année le 10 octobre, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé samedi à la mobilisation pour mettre fin à cette pratique.
« J'engage tous les Etats et toutes les personnes à joindre leurs voix à celle de l'Organisation des Nations Unies pour continuer de plaider en faveur de la fin de la peine de mort », a dit M. Ban dans un message publié à cette occasion.
Le chef de l'ONU a rappelé qu'il y a 70 ans, seuls 14 pays avaient aboli la peine de mort. Aujourd'hui, 82% des pays appliquent un moratoire, par la loi ou en pratique, ou bien l'ont abolie.
Ban Ki-moon a souligné que le droit international limitait l'application de la peine de mort, le cas échéant, aux «crimes les plus graves », c'est-à-dire aux homicides intentionnels.
Or, les organes des Nations Unies chargés des droits de l'homme ont répété à maintes reprises que les délits relatifs à la drogue ne répondaient pas à ce critère.
L'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) et d'autres organes de contrôle des drogues appellent les États qui pratiquent la peine de mort à l'abolir pour les délits relatifs à la drogue.
« La peine de mort n'empêche pas les délits relatifs à la drogue et ne dissuade pas les gens d'en consommer », a déclaré M. Ban.
« La lutte contre les délits relatifs à la drogue relève beaucoup plus d'une réforme des systèmes de justice et d'un investissement dans la prévention par l'entremise des systèmes de santé publique, y compris en offrant un meilleur accès aux traitements », a-t-il ajouté.
« J'engage tous les Etats et toutes les personnes à joindre leurs voix à celle de l'Organisation des Nations Unies pour continuer de plaider en faveur de la fin de la peine de mort », a dit M. Ban dans un message publié à cette occasion.
Le chef de l'ONU a rappelé qu'il y a 70 ans, seuls 14 pays avaient aboli la peine de mort. Aujourd'hui, 82% des pays appliquent un moratoire, par la loi ou en pratique, ou bien l'ont abolie.
Ban Ki-moon a souligné que le droit international limitait l'application de la peine de mort, le cas échéant, aux «crimes les plus graves », c'est-à-dire aux homicides intentionnels.
Or, les organes des Nations Unies chargés des droits de l'homme ont répété à maintes reprises que les délits relatifs à la drogue ne répondaient pas à ce critère.
L'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) et d'autres organes de contrôle des drogues appellent les États qui pratiquent la peine de mort à l'abolir pour les délits relatifs à la drogue.
« La peine de mort n'empêche pas les délits relatifs à la drogue et ne dissuade pas les gens d'en consommer », a déclaré M. Ban.
« La lutte contre les délits relatifs à la drogue relève beaucoup plus d'une réforme des systèmes de justice et d'un investissement dans la prévention par l'entremise des systèmes de santé publique, y compris en offrant un meilleur accès aux traitements », a-t-il ajouté.