A l'occasion de la 13ème Journée européenne et mondiale contre la peine de mort, le vice-Premier ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders rappelle l'engagement ferme de la Belgique en vue de l'abolition de la peine de mort. La Belgique s'oppose à la peine de mort dans tous les cas et toutes les circonstances.
‘La peine de mort n'a pas sa place au 21e siècle, en particulier pour les infractions relatives aux drogues', déclare le Ministre Reynders, qui regrette qu'une trentaine de pays prévoient encore la peine de mort pour les infractions liées à la drogue, en violation du droit international. La Belgique appelle ces pays à se conformer aux normes internationales minimales.
L'objectif final de la Belgique et de l'Union européenne est l'abolition complète de la peine de mort. Par conséquent, la Belgique, comme l'Union Européenne, reste engagée sur plusieurs fronts. Ainsi la Belgique continue à œuvrer, en tant que membre du "Groupe des Amis du Second Protocole facultatif », pour la ratification du Second Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui prévoit l'abolition de la peine de mort. Seuls 81 pays ont ratifié ce Protocole, alors que dans les faits, 160 pays ont aboli la peine de mort ou établi un moratoire.
La Belgique continue également à collaborer avec des ONG actives dans ce domaine, comme la Coalition Mondiale contre la Peine de Mort et la Commission Internationale contre la Peine de Mort.
Enfin, la Belgique participera à la réunion triennale des adversaires de la peine de mort à Oslo en 2016 à l'occasion du sixième Congrès mondial contre la peine de mort.