Bruxelles, 18/12/2015
Le Japon a procédé aujourd'hui à deux exécutions, qui sont venues s'ajouter à dix-neuf autres depuis mars 2012. L'UE n'a eu de cesse d'appeler les autorités japonaises à décréter un moratoire sur les exécutions, rappelant la période de 20 mois avant mars 2012, au cours de laquelle aucune exécution n'avait été enregistrée dans le pays.
L'Union européenne tient une position de principe ferme contre la peine de mort et s'oppose au recours à la peine capitale en toutes circonstances. La peine de mort est un châtiment cruel et inhumain dont l'effet dissuasif sur la criminalité n'a nullement été démontré. Nous continuerons d'œuvrer activement à son abolition à travers le monde.
L'UE se joint à tous ceux et celles qui, au Japon comme à l'étranger, ont prié le Japon de revoir en profondeur sa politique actuelle. Dans ce contexte, nous prenons en particulier note de la lettre publiée récemment, le 9 décembre 2015, par la Fédération japonaise des barreaux à ce sujet