Un Saoudien condamné à mort pour meurtre a été exécuté mardi à Riyad, portant à 51 le nombre de mises à mort en Arabie saoudite depuis le début de l'année. Mechari al-Anzi avait été reconnu coupable d'avoir tué par balle un autre Saoudien pendant une dispute, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA.
Les exécutions ont généralement lieu par décapitation et en public en Arabie saoudite. Il s'agit de la 51e exécution depuis le début de l'année après celles, le 2 janvier, de 47 personnes condamnées pour "terrorisme", dont le dignitaire et opposant chiite Nimr al-Nimr qui a provoqué une crise entre Riyad et Téhéran.
Deux autres condamnés à mort dans des affaires de droit commun avaient été exécutés la semaine dernière. Une Ethiopienne, condamnée pour le meurtre d'une Saoudienne, avait quant à elle été exécutée dimanche.
En 2015, les exécutions avaient atteint un niveau inégalé depuis 20 ans. L'Arabie saoudite avait mis à mort 153 personnes, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, soit une très forte hausse par rapport aux 87 personnes exécutées en 2014.
Les autorités invoquent la dissuasion pour justifier la peine de mort dans des affaires de terrorisme, de meurtre, de viol, de vol à main armée et de trafic de drogue.