Aujourd'hui, nous célébrons la Journée internationale des droits de l'homme.
Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders est préoccupé par l'augmentation de la violence affectant les droits de l'homme et les libertés fondamentales. Partout dans le monde, y compris en Europe, les civils sont victimes de nombreuses formes de violence. Parmi celles-ci, la violence extrémiste cherche à diviser la société.
Notre pays, comme nos partenaires européens, prend toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité à l'ensemble de ses citoyens. Pour ce faire de nouvelles mesures, parfois plus strictes, sont nécessaires pour lutter contre la menace terroriste. Celles-ci restent ancrées dans notre Etat de droit et les principes démocratiques.
Après la présidence belge réussie du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe (de novembre 2014 à mai 2015), la Belgique siègera à partir de janvier au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Nos priorités sont des composantes essentielles et universellement reconnues des sociétés pacifiques et démocratiques : l'abolition de la peine de mort, la lutte contre l'impunité, les droits des femmes, les droits de l'enfant, la lutte contre toutes formes de discrimination, y compris à l'encontre des LGBT, et la protection des libertés fondamentales telles que la liberté d'expression et la liberté des défenseurs des droits de l'homme.
En outre, notre attention ne se limitera certainement pas à une seule région ou problématique. Les droits de l'homme doivent être protégés partout. La démocratie, l'Etat de droit et les droits de l'homme sont intimement liés et nos efforts internationaux en tiendront compte.
Le respect de nos propres obligations en matière de droits de l'homme a toujours été une priorité pour la Belgique. Le ministre le rappellera à l'occasion de l'Examen périodique universel de notre pays au Conseil des droits de l'homme en janvier 2016.