Sept personnes condamnées à mort au Koweït dans des affaires de droit commun, dont un membre de la famille régnante des Al-Sabah et trois femmes, ont été pendues mercredi, les premières exécutions depuis juin 2013, a annoncé un porte-parole du procureur général.
L'une des trois suppliciées est une Koweïtienne qui avait été condamnée pour avoir mis le feu à une tente lors d'un mariage, provoquant la mort de 57 personnes. Les deux autres femmes sont de nationalité philippine et éthiopienne.
Cheikh Fayçal Abdallah Al-Jaber Al-Sabah, le premier membre de la famille régnante à jamais avoir été exécuté, avait lui été condamné pour avoir tué par balle en 2010 un autre membre des Al-Sabah avec lequel il avait un différend.
Les autres suppliciés sont deux Égyptiens, condamnés pour meurtre avec préméditation, et un ressortissant du Bangladesh condamné pour enlèvement et viol.
La Koweïtienne Nusra al-Enezi avait été reconnue coupable d'un crime qui avait suscité une vive indignation au Koweït. Selon la justice, elle avait mis le feu en 2009 dans une tente lors du remariage de son époux, provoquant la mort de 57 personnes, principalement des femmes et des enfants.
Cette femme avait déclaré lors de son procès avoir voulu se venger de son mari.
La Philippine et l'Éthiopienne sont des employées de maison qui ont assassiné, selon la justice koweïtienne, des membres des familles de leurs employeurs.