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Le rapporteur exhorte le Gouverneur de l'Arkansas à ne pas procéder aux exécutions prévues

communiqué de presse du 12 avril 2017 - Conseil de l'Europe
Pays :
peine de mort / Arkansas
QUESTIONS JURIDIQUES ET DROITS DE L'HOMME

« Je suis extrêmement choqué par le fait qu'un Etat fédéral des Etats Unis, l'Arkansas, qui n'a exécuté aucun détenu depuis 2005, envisage de procéder, dans un espace de onze jours, à sept exécutions, dont la première va intervenir le 17 avril et les suivantes les 20, 24 et 27 avril », a déclaré Yves Cruchten, rapporteur général sur l'abolition de la peine de mort de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

« Cela est d'autant plus déplorable, que le caractère urgent de ces exécutions est motivé par la péremption imminente des stocks de midazolam, un sédatif très controversé, utilisé pour l'injection létale. L'utilisation de ce sédatif peut entraîner des traitements cruels et inhumains, car, selon plusieurs experts, le midazolam ne plonge pas suffisamment le condamné dans l'inconscience », a souligné le rapporteur.

« J'exhorte le Gouverneur de l'Arkansas de ne pas mener ces exécutions « à la chaine » et de ne pas utiliser ce sédatif controversé. De plus, j'exhorte, sans réserve, les Etats-Unis à réfléchir non seulement à la légalité de la manière dont sont administrées les injections létales, mais aussi à la nature de la peine de mort qui constitue en toutes circonstances une peine cruelle et inhumaine », a conclu M. Cruchten.

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