Une nouvelle procédure a été (ou sera) introduite auprès de la Cour suprême iranienne afin qu'elle reconsidère la condamnation à mort de l'universitaire irano-suédois, Ahmadreza Djalali, a indiqué l'ambassadeur iranien au ministre-président flamand Geert Bourgeois. Selon l'ambassadeur, la peine de mort de ce professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB) ne sera pas exécutée "dans un futur immédiat", a précisé Bourgeois ce mercredi, en réponse à une question du député N-VA, Marc Hendrickx.
Le ministre-président flamand, Geert Bourgeois, qui suit de près la question, a alors interpellé l'ambassadeur iranien en Belgique. Celui-ci a confirmé la décision de la Cour suprême mais a aussi indiqué qu'il était possible d'introduire une nouvelle procédure auprès de cette juridiction pour reconsidérer la peine prononcée. Cette procédure a débuté ou le sera prochainement. Selon l'ambassadeur, cette action sera plus approfondie que les précédentes.
L'ambassadeur a précisé que l'exécution de la peine de mort n'était pas prévue "dans un futur immédiat". M. Djalali "reçoit les soins médicaux nécessaires mais souffre de la situation", a-t-il encore ajouté.
Par ailleurs, le ministre-président flamand n'a pas encore reçu de réponse quant à sa demande de grâce pour l'universitaire irano-suédois.
M. Bourgeois a répété ce mercredi son intention d'user de tous les moyens diplomatiques disponibles pour faire changer d'avis les autorités iraniennes. Il ne veut toutefois pas entendre parler d'éventuelles sanctions ou mesures de rétorsion économique.