A l'occasion de la journée européenne et internationale contre la peine de mort, le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders rappelle l'engagement de la Belgique en faveur de l'abolition universelle de la peine de mort. Le Ministre Reynders regrette que la peine de mort continue à être appliquée dans un certain nombre de pays à travers le monde, en ce compris pour le blasphème, l'infidélité ou des relations sexuelles entre personnes de même sexe. Cela ne devrait plus exister au 21ème siècle.
La lutte contre la peine de mort est depuis longtemps une des plus hautes priorités de notre pays. La Belgique et l'Union Européenne œuvrent pour l'abolition complète de la peine de mort, quel que soit le fait reproché, sur l'ensemble de la planète. En 2017, c'était déjà le cas dans 170 pays du monde. Si le nombre d'exécutions a diminué l'année dernière, l'abolition universelle de la peine de mort reste une lutte de longue haleine sur différents fronts.
La Belgique s'est jointe ainsi en 2017 à l'Alliance contre le commerce de biens utilisés pour la peine capitale et la torture, lancée à l'initiative de la Commissaire européenne au commerce Cecilia Malmström. Notre pays continue également à promouvoir la ratification du Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont on fêtera l'année prochaine le 30ème anniversaire. Ce protocole, qui prévoit l'abolition de la peine de mort, n'a été ratifié à ce jour que par 86 pays dans le monde.
Notre pays s'associe également à des organisations qui luttent contre la peine de mort, telle que l'association “Ensemble contre la Peine de Mort”. C'est dans ce cadre que la Belgique accueillera à Bruxelles, du 27 février au 1er mars 2019, le 7ème Congrès Mondial contre la Peine de Mort.