À l'occasion de la 18ème Journée européenne et mondiale contre la peine de mort, la Vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès souhaite explicitement souligner l'engagement belge sur l'abolition universelle de la peine de mort.
La lutte contre la peine de mort est depuis longtemps l'une des grandes priorités thématiques de notre pays. L'objectif ultime de la Belgique et de l'Union européenne est l'abolition complète de la peine de mort pour tous les crimes dans le monde. La peine de mort est une violation inacceptable de la dignité humaine et constitue un châtiment cruel, inhumain et dégradant. « La peine de mort n'a pas sa place dans le 21e siècle », déclare la ministre Wilmès, qui exprime sa déception quant au fait que certains pays continuent à appliquer la peine de mort pour le blasphème, l'infidélité ou des relations sexuelles entre personnes de même sexe.
L'objectif final de la Belgique et de l'Union européenne est l'abolition complète de la peine de mort. Par conséquent, la Belgique, avec l'Union Européenne, reste engagée sur plusieurs fronts dans cette lutte. Ainsi la Belgique continuera à œuvrer pour la ratification du Second Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui prévoit cette abolition. Seulement 88 ont ratifié ce Protocole alors que dans les faits plus de 170 pays ont déjà aboli la peine de mort ou établi un moratoire.
En outre, notre pays continuera de travailler pour maintenir la question de la peine capitale à l'ordre du jour du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies.
Enfin, la Belgique attend avec intérêt l'adoption prochaine, cette année, par l'Assemblée Générale des Nations Unies d'une nouvelle résolution appelant à un moratoire sur l'application de la peine de mort. Cette initiative peut assurément compter sur le soutien actif de notre pays.