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Terry Davis, Secrétaire Général du Conseil de l'Europe, rend hommage à Amnesty International à l'occasion de la parution de leur rapport sur les condamnations à mort et les exécutions en 2007

269(2008)
communiqué de presse du 15 avril 2008 - Conseil de l'Europe
Pays :
peine de mort / Etats-Unis
Strasbourg, 15.04.2008 – Les Rapports par pays sur les pratiques en matière de droits de l'homme en 2007 publiés par le Département d'Etat américain sont préfacés par le président Bush. La liberté, dit-il, peut être refusée, elle peut être ajournée, elle ne saurait être niée. Je ne puis qu'abonder dans son sens, mais j'ajouterais qu'il en est de même de l'abolition de la peine de mort dans le monde.

Le jour viendra – et il n'est pas loin, je le sais - où cette forme de sanction inhumaine aura été abolie dans le monde entier.

Aujourd'hui, Amnesty International a publié son rapport sur les condamnations à mort et les exécutions en 2007. La lecture croisée des deux rapports, celui des Etats Unis et celui d'Amnesty International, est très instructive. Il apparaît en effet que les listes des principaux contrevenants aux droits de l'homme figurant dans le rapport du Département d'Etat américain et la liste donnée par Amnesty International des pays comptant le plus grand nombre d'exécutions sont largement identiques.

En Europe, nous avons déjà tiré la conclusion qui s'impose : tout attachement véritable à la dignité et aux droits de l'homme passe impérativement par l'abolition de la peine de mort. C'est la raison pour laquelle, le Conseil de l'Europe a élaboré les Protocoles 6 et 13 à la Convention européenne des Droits de l'Homme, lesquels abolissent la peine de mort en toutes circonstances. Il va sans dire que l'action d'Amnesty International, qui a mobilisé l'opinion publique et maintenu la pression sur la classe politique, a grandement contribué à la décision qu'ont prise les gouvernements des Etats membres du Conseil de l'Europe de faire de l'Europe une zone sans peine de mort.
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