Deux Iraniens, reconnus coupables de meurtre, ont été pendus à Ispahan, dans le centre de l'Iran. Une troisième personne a également été pendue à Zahedan, dans le sud-est du pays. Elle avait été reconnue coupable de trafic de drogue.
Les autorités iraniennes ont multiplié depuis un an les exécutions pour tenter de lutter contre la hausse de la criminalité. Dimanche, 29 malfaiteurs, trafiquants de drogue et violeurs ont été pendus à Téhéran.
Ces mises à mort ont été condamnées par la France, qui préside l'Union européenne (UE). "L'Union européenne condamne dans les termes les plus forts les 29 exécutions simultanées à la prison d'Evine en Iran", a indiqué la présidence française dans un communiqué.
L'UE "estime que la mise en scène de ces exécutions par le régime iranien et le fait de faire d'elles le centre d'intérêt des médias est un affront à la dignité humaine", a-t-elle ajouté.
Depuis le début de l'année, au moins 158 personnes ont été pendues en Iran, selon un décompte de l'AFP.
Amnesty International affirme que les autorités iraniennes ont exécuté 317 personnes en 2007, ce qui place l'Iran au deuxième rang des pays où la peine de mort est la plus appliquée, derrière la Chine. Le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue ou encore l'adultère sont passibles de la peine de mort dans la République islamique.