Le Rapporteur spécial de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires et arbitraires a demandé à la Chine "d'annuler" l'exécution d'un Britannique. Condamné pour trafic de drogue, l'homme souffre de troubles psychologiques qui n'auraient pas été pris en compte.
Or "les lois internationales et chinoises prévoient qu'une personne souffrant de troubles mentaux (...) ne peut être condamnée à la peine de mort", explique Philip Alston.
Pour la Chine, qui a fait des progrès importants pour se conformer aux standards internationaux en matière de peine de mort, l'exécution d'un homme mentalement malade "serait un retour en arrière considérable", a insisté M.Alston. Il espère toujours la clémence des autorités.
L'homme de 53 ans avait été arrêté en 2007 au Xinjiang (nord-ouest de la Chine) avec quatre kilos d'héroïne. Sa condamnation à mort a été confirmée le 21 décembre par la Cour suprême. Selon ses avocats, il doit être exécuté le 29 décembre.
D'après les défenseurs, cette exécution, si elle a lieu, sera la première d'un Européen en Chine depuis 50 ans.