La France déplore l'exécution, le 7 juillet dans l'État du Texas, d'Humberto Leal, ressortissant mexicain, après le rejet par la Cour suprême des États-Unis de la commutation de sa peine, en dépit des appels de l'Union européenne et de plusieurs acteurs internationaux dont le Haut commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies.
La France réaffirme son opposition à la peine de mort, quels que soient les lieux et les circonstances. Elle considère que l'abolition de la peine de mort est essentielle à la protection de la dignité humaine. Il n'y a pas en outre d'indications que la peine de mort ait un effet dissuasif et toute erreur judiciaire dans son application est irréversible.
La France s'efforce d'œuvrer à l'abolition de la peine de mort partout dans le monde en cherchant à obtenir à l'échelle mondiale un moratoire sur les exécutions, première étape vers la réalisation de cet objectif.