Q : Le 12 novembre, la Suède qui assure la présidence tournante de l'UE a fait une déclaration au nom de l'UE, condamnant l'exécution récente par la Chine de neuf criminels ayant participé aux événements du 5 juillet d'Urumqi et demandant à la Chine d'abolir la peine de mort. Quels sont vos commentaires là-dessus ?
R : Il s'agit de la deuxième déclaration faite par l'UE, en l'espace de 15 jours, qui constitue une ingérence grave dans les affaires intérieures de la Chine. Nous exprimons notre vif mécontentement. La Chine est un Etat de droit dans lequel tout travail est conduit suivant les lois, les lois doivent être observées et appliquées en toute rigueur et tout cas d'infraction sera pénalisé. Les départements judiciaires chinois ont jugé impartialement et ouvertement les suspects selon la loi pour traduire en justice les criminels les plus horribles. Cela relève de la souveraineté judiciaire de la Chine, aucune partie étrangère n'a le droit d'y intervenir. La Chine s'oppose fermement aux agissements qui consistent à préconiser l'Etat de droit en faisant le contraire, et demande à la partie européenne de cesser de répéter la même faute encore et encore, de respecter effectivement le principe de l'égalité et du respect mutuel et d'agir davantage en faveur du développement sain et régulier des relations sino-européennes.