Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a rencontré aujourd'hui le Ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif au Palais d'Egmont à Bruxelles. Il a notamment soulevé le cas de Ahmadreza Djalali et insisté auprès du Ministre Zarif pour que la peine de mort ne lui soit pas appliquée. Didier Reynders a répété la position de principe de la Belgique contre la peine de mort et pour le respect d'un procès équitable. Le cas de Hamid Babaeï et d'autres questions relatives aux droits de l'Homme ont également été abordés.
Les deux ministres ont également discuté de la mise en œuvre de l'accord nucléaire JCPOA. Plus tôt dans la journée, le Ministre Zarif avait déjà eu des contacts à ce sujet avec l'Union Européenne et avec ses collègues allemand, français et britannique. Le Ministre Reynders a souligné l'importance du JCPOA. Selon lui, toutes les parties doivent se tenir aux conditions de cet accord. Néanmoins, ceci n'enlève rien au fait que d'autres sujets de préoccupation comme le programme de missiles balistiques et le rôle régional de l'Iran doivent être examinés de manière critique. Didier Reynders a appelé son collègue à faire bon usage de l'influence de l'Iran dans la région, notamment en exerçant une pression sur le régime Syrien pour qu'il participe de manière constructive au processus de négociation de Genève sous la direction de l'Envoyé Spécial Staffan De Mistura.
Les évènements récents en Iran, au cours desquels des milliers d'iraniens ont manifesté contre la situation économique et sociale, ont également été soulevés par le Ministre Reynders. Il a plaidé auprès de son homologue pour la liberté d'expression et le droit de manifester pacifiquement. Les ministres ont discuté enfin des relations entre la Belgique et l'Iran et du besoin de renforcer ces liens notamment sur le plan économique.