Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders se réjouit que le Conseil des Droits de l'Homme ait adopté, aujourd'hui à Genève, une nouvelle résolution présentée par la Belgique sur la peine de mort.
Cette initiative, présentée conjointement avec le Bénin, le Costa Rica, la France, le Mexique, la Mongolie, la République de Moldova et la Suisse, a été soutenue par une soixantaine de pays issus des cinq continents.
La résolution belge porte sur l'impact possible de la peine de mort sur le droit à ne pas être soumis à la torture ou à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Elle prévoit l'organisation d'un Panel de discussion de Haut Niveau sur cette question lors de la session de mars 2017 du Conseil des Droits de l'Homme. La résolution demande également au Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme de faire rapport en 2017 sur l'application de la peine de mort et du droit à l'égalité et la non-discrimination. Dans les pays appliquant encore la peine de mort on observe que la peine de mort est appliquée principalement à des personnes appartenant à des groupes minoritaires ou des personnes vulnérables.
Cette initiative démontre le dynamisme de la Belgique dans la protection et la promotion des droits de l'homme. C'est dans ce contexte également que notre pays est candidat pour un siège au Conseil des Droits de l'Homme pour la période 2016-2018.