La peine de mort en 1990

La Constitution de Croatie est adoptée par le parlement et entre en vigueur le 22 décembre 1990 (avant l'indépendance de la Croatie, en 1991).

La Croatie abolit ainsi la peine de mort, puisque l'article 21 de cette nouvelle constitution précise que la peine capitale n'existe pas en République de Croatie.

Un homme condamné à mort pour meurtre est exécuté.
Les précédentes exécutions en Tunisie avaient eu lieu en 1987, avant l'arrivée au pouvoir du président Zine el Abidine Ben Ali.

La Cour constitutionnelle hongroise déclare que la peine de mort est inconstitutionnelle. Cette décision rend inopérantes les dispositions pénales qui prévoyaient la peine capitale.
Elle considère que la peine capitale viole le droit à la vie et à la dignité humaine garanti par l'article 54 de la Constitution.

La dernière exécution en Hongrie remontait à juillet 1988.

L'Assemblée nationale bulgare adopte un moratoire sur les exécutions capitales.

La précédente exécution remonte à novembre 1989.

Dalton Prejean est exécuté sur la chaise électrique en Louisiane, pour un crime qui a été commis alors qu'il avait dix-sept ans.

Il s'agit du quatrième condamné mineur au moments des faits exécuté aux Etats-Unis depuis le rétablissement de la peine de mort en 1976, et du premier (et unique) en Louisiane.

La Floride a exécuté Jesse Tafero par électrocution, dans une "botched execution".
La première décharge qui devait tuer le condamné n'a pas suffit et les témoins ont vu des flammes et de la fumée sur la partie supérieure de la chaise électrique, également pendant les décharges suivantes actionnées manuellement. L'éponge qui enserre la tête du prisonnier avait été remplacée par une éponge en fibre synthétique avec une moindre conductivité.

Jesse Tafero devait être exécuté le 2 mai mais son exécution avait été bloquée le temps d'un sursis temporaire.