Sri Lanka — actualités de la peine de mort

L'Organisation Non Gouvernementale Amnesty international présente son rapport sur les condamnations à mort et exécutions en 2018, avec une baisse notable du nombre des exécutions :

"Le nombre d'exécutions recensées à travers le monde a diminué de 31 %, atteignant le chiffre le plus faible enregistré depuis au moins 10 ans.
Cependant, une hausse du nombre des exécutions a été enregistrée dans plusieurs pays, notamment au Bélarus, aux États-Unis, au Japon, à Singapour et au Soudan du Sud.
La Thaïlande a repris les exécutions, et le Sri Lanka menaçait de faire de même.
La Chine demeurait le pays ayant le plus massivement procédé à des exécutions, et elle était suivie par l'Iran, l'Arabie saoudite, le Viêt-Nam et l'Irak."

À l'occasion du 69ème anniversaire de l'indépendance, différents organes de presse annoncent que le président du Sri Lanka, Maithripala Sirisena, commue les peines de 60 condamnés à mort en prison à vie. Ces commutations de peine concerneraient tous les condamnés à mort du Sri Lanka.

Il n'y a pas eu d'exécution capitale au Sri Lanka depuis 1976.

Dix-huit personnes sont condamnées à mort de manière simultanée dans un procès au Sri Lanka.
Accusés d'être membre d'un gang criminel les 18 hommes ont été condamnés à mort pour le meurtre du gérant d'une compagnie de thé américaine, assassiné à coups de machette.

Le président du Sri Lanka, Maithripala Sirisena, commue la peine de 70 condamnés à mort en prison à vie.

Cette commutation présidentielle de peines capitales au Sri Lanka, fait suite aux recommandations d'un comité d'experts. Elle fait suite à deux autres grâces présidentielles (pour 34 condamnés à mort en décembre 2015, et 83 autres en avril 2016).

Le président du Sri Lanka, Maithripala Sirisena, commue la peine de 83 condamnés à mort en prison à vie.

Cette commutation présidentielle de peines capitales au Sri Lanka, fait suite aux recommandations d'un comité d'experts. Elle fait suite à une première commutation de 34 peines de mort qui a eu lieu en décembre 2015.

Ravindra Krishna Pillai, ressortissant du Sri Lanka, est exécuté par un peloton d'exécution dans l'émirat de Sharjah.

Il n'y avait pas eu d'exécution annoncée pour l'année 2013 aux Emirats Arabes Unis.

Malgré de nombreux appels à la clémence, notamment du Président du Sri Lanka, l'Arabie Saoudite a exécuté Rizana Nafeek, une travailleuse domestique accusée d'avoir tué un bébé. Rizana Nafeek a été décapitée

Un communiqué de l'ONU précise que "Mme Nafeek était mineure au moment des faits en 2005 et" que selon elle, le bébé est mort asphyxié en mangeant".