Un jugement de la Cour d'appel de l'émirat de Sharjah transforme la condamnation à mort pour meurtre de 17 ressortissants indiens en peine de 2 ans de prison accompagnée d'une indemnisation de la famille de la victime (la diya ou "prix du sang").
Ces 17 hommes ont déjà passé plus de 2 ans en prison, ils vont donc être libérés et expulsés en Inde.
Dans une note verbale à propos de la résolution 65/206 "Moratoire sur l'application de la peine de mort" adoptée le 21 décembre 2010, 53 pays "continuent de s'opposer à toute tentative visant à imposer un moratoire sur la peine de mort ou l'abolition de cette dernière en violation des dispositions du droit international en vigueur".
Une note similaire avait été signée par 53 pays également en 2009 et par 58 pays en 2008, pour faire suite aux précédentes résolutions de l'Assemblée Générale des Nations Unies.
Condamnations et exécutions de 2007 à 2022 — Emirats Arabes Unis
Ces chiffres proviennent des rapports d'Amnesty International sur la peine de mort. Il s'agit du nombre de condamnations à mort et d'exécutions capitales dont Amnesty a connaissance au moment de la publication de ces rapports annuels (en général vers le mois d'avril) et dont elle a pu raisonnablement obtenir confirmation, sachant que pour certains pays les chiffres réels sont considérablement plus élevés.
Pour plus de précisions, consultez le dernier rapport : Condamnations à mort et exécutions en 2021.
Historique — Emirats Arabes Unis
21 janvier 2014 - exécution de Ravindra Krishna Pillai, ressortissant sri lankais
2012 - une exécution signalée par Amnesty International
10 février 2011- exécution de Rashid Rabee al-Rashidi
2008 - une exécution signalée par Amnesty International