Les points marquants
Neuf condamnés à mort sont exécutés par pendaison à la prison de Wadi al-Natroun.
Ils avaient été condamnés lors d'un procès de masse pour le meurtre de treize policiers dans le commissariat de Kerdesa (ou Kerdessa, ou Kirdasah) en 2013 lors d'un épisode de violences intenses où des centaines de manifestants avaient été tués.
Un premier tribunal avait condamné à mort 188 accusés en 2014, avant que presque toutes ces peines ne soient confirmées.
Lors d'un nouveau procès, en 2017, se sont finalement 20 accusés qui ont été condamnés à mort, avant que leurs peines ne soient confirmées en septembre 2018.
Selon Amnesty International, qui dénonce l'iniquité de ces procès, trois des condamnés ont été exécutés le 4 octobre 2020.
Onze détenus sont exécutés le même jour à la prison de Borg el-Arab. Ils avaient été condamnés à mort pour meurtre.
Trois jours plus tôt cinq autres condamnés à mort, dont trois femmes, avaient été exécutés à Ismaïlia, également pour des affaires de droit commun.
Selon un communiqué d'Human Rights Watch (HRW) en date du 22 octobre, 49 condamnés à mort ont été exécutés en Égypte entre le 3 et le 13 octobre 2020.
Le décompte précise que parmi eux il y avait 15 hommes condamnés dans des affaires de violences politiques, 2 femmes et 32 hommes condamnés dans des affaires de droit commun.
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